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« […] Nous ne devons regarder l’éloge de l’entier dénuement, que comme l’effort estimable de gens bien intentionnés, pour faire supporter patiemment aux misérables un état qui pourrait les rendre dangereux. » par Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne. Note de bas de page, Page 6 de la première partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

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  « […] Nous ne devons regarder l’éloge de l’entier dénuement, que comme l’effort estimable de gens bien intentionnés, pour faire supporter patiemment aux misérables un état qui pourrait les rendre dangereux. » Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, Note de bas de page, Page 6 de la première partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

« Pourvu que l’on possède le cœur d’une femme, qu’importe que l’on soit le premier ou le dixième ? L’injuste prétention d’une préférence exclusive, est née d’un amour-propre déraisonnable et despote : c’est un des vices introduits par l’état de sociabilité, tout-à-fait opposé au vœu de la nature. » — Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, Note de bas de page, Page 47 de la seconde partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

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  « Pourvu que l’on possède le cœur d’une femme, qu’importe que l’on soit le premier ou le dixième ? L’injuste prétention d’une préférence exclusive, est née d’un amour-propre déraisonnable et despote : c’est un des vices introduits par l’état de sociabilité, tout-à-fait opposé au vœu de la nature. » — Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, Note de bas de page, Page 47 de la seconde partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

Les Contemporaines, ou Avantures des plus jolies Femmes de l'âge présent. Introduction.

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  Quand j’étais jeune, j’écoutais par ignorance, & je gardais le silence par timidité, par un certain orgueil qui venait d’un sentiment très-vif de mon insuffisance. À présent, que je ne suis plus jeune, j’écoute pour m’instruire : je parle peu ; celui qui se répand toujours au-dehors, est bientôt épuisé : Je me réserve de parler, lorsque je serai Vieillard ; car alors on est paresseux d’écrire. C’est un pénible travail que d’écrire ! S’il n’était quelquefois accompagné de plaisir, il serait au-dessus des forces de l’Homme. Permettez, honorable Lecteur, que je vous rende compte de la manière dont me sont parvenues les Nouvelles que j’ai rassemblées pour votre amusement. Lorsque j’aperçois quelque jolie Personne, je suis curieux de la connaître, à proportion de sa beauté. J’y réussis facilement : un Particulier fort répandu, qui m’a pris en affection, je ne sais pourquoi, mais sans doute parce qu’il me suppose quelque talent, & qui m’aime en raison du bien que son imagina...

Rétif de la Bretonne fait le bilan de sa vie d'écrivain à la fin de la Quatrième Partie des Posthumes (1802) dans une jolie page intitulée "Situation actuelle de l'éditeur".

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A la fin de la Quatrième Partie des Posthumes (1802), Rétif de la Bretonne donne sur une seule page la "Situation actuelle de l'éditeur" (à savoir lui-même. Cette page est très intéressante et très émouvante je trouve. Je vous laisse la lire ci-dessous : Que le lecteur sensible se représente un vieillard de 68 ans commencés, qui a tant travaillé pour l'utilité publique ; utilité plus grande que celle de beaucoup d'autres ouvrages dont les auteurs se croient de grands hommes, pour avoir établi la distinction d'une ligne droite à une ligne courbe ... Pour moi, je ne me suis jamais occupé qu'à indiquer à mes semblables, différentes routes de bonheur, surtout dans l'état du mariage qui est le plus ordinaire et celui de tous les hommes. Dans les Contemporaines j'ai tracé 272 de ces routes, 34 dans les Francaises , 45 dans les Parisiennes , 610 dans les Provinciales , plus de 60 dans le Palais royal , plus de 80 dans l 'Enclos et les oiseaux . Voi...

Les (ultimes) jérémiades de Rétif de la Bretonne in Conclusion où il n'est question que de l'Auteur, le 14 Messidor, an 8 (texte imprimé placé à la fin de la très rare cinquième édition du Pied de Fanchette ou le Soulier couleur de rose (Paris, chez Cordier et Legras, imprimeurs-libraires, An VIII). Notes personnelles ...

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Page de titre de la troisième partie de la cinquième édition du Pied de Fanchette. A Paris, chez Cordier et Legras, imprimeurs-libraires, rue Galande, N°50, AN VIII (1800) Voici les uniques notes personnelles ajoutées par Rétif de la Bretonne dans la troisième partie de la cinquième édition du Pied de Fanchette publié en l'an 8 (1800) chez Cordier et Legras, imprimeurs-libraires, rue Galande, n°50 . Cette édition était très rare et il nous a semblé utile de reproduire ces jérémiades rétiviennes jusque là restées peu connues du public. En cette année 1800 Rétif de la Bretonne semble être plus que jamais dans une situation financière et morale difficile. Il fait état de ses problèmes dans ces trois notes. Il semble que ses accès paranoaïques soient à leur comble et qu'encore une fois tout se ligue contre lui, auteur méprisé et vieillissant. En 1800 Rétif de la Bretonne est âgé de 66 ans. Il mourra le 3 février 1806 au 16 rue de la Bûcherie à Paris, dans le plus grand dénuement. ...

Le plus fort des pamphlets. L'ordre des paysans aux Etats-Généraux. 26 Février 1789. Le Coup-de-Grace. Quérimonies aux Etats-Généraux. [mai-juin-juillet ?] 1789. Rétif de la Bretonne pamphlétaire révolutionnaire ! Détails bibliographiques.

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Page de titre du plus fort des pamphlets Jean-Claude Courbin semble être le seul à ce jour à s'être penché sérieusement sur Le plus fort des pamplets. Ce pamphlet a été réimprimé en 1967 sur un exemplaire original (tirage à 500 exemplaires par les ateliers de Galli Thierry et C. à Milan, pour EDHIS, Editions d'Histoire Sociale, Réimpression de textes rares, 10, rue Vivienne, Paris 2e - réimprimé d'après l'exemplaire de la collection Michel Bernstein, Paris). A noter que le titre de cette réimpression de 1967, contrairement à l'exemplaire numérisé depuis et qui figure au catalogue Gallica de la Bibliothèque nationale de France, porte seulement la date "1789" et non "26 Février 1789". Jean-Claude Courbin, semble-t-il, n'avait pas connaissance en 1959, de l'existence d'un opuscule intitulé : "Le Coup-de-Grace. Quérimonies aux Etats-Généraux. 1789". Cet opuscule en 80 pages n'est autre que Le plus fort des pamphlets , avec u...

Etat complet des illustrations pour les Provinciales de Rétif de la Bretonne (1791-1794).

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  Notice par Paul Lacroix pour l'Année des Dames Nationales (1791-1794) Les Provinciales sont une remise en vente en 1796 de cet ouvrage avec seulement de nouveaux titres. Notice par Rives-Childs pour les Provinciales remise en vente de l'Année des Dames Nationales (1791-1794) avec de nouveaux titres "A Paris, ches J. B. Garnery, libraire, rue Serpente, n°17" (1796). Rives-Childs se trompe lorsqu'il dit que dans les Provinciales le texte des pages 942-950, 13e Parisienne, du tome IV (et non tome V comme indiqué) a été changé. Dans notre exemplaire qui porte bien le titre Les Provinciales , en reliure d'époque non restaurée et les volumes n'ayant subi aucune manipulation XIXeiste ... il s'avère que le texte original intitulé La Dame du Palais de Reine a bien été conservé. Voir photo ci-dessous : Etat complet des gravures pour les 12 volumes des Provinciales (L'année des Dames nationales) 1791-1794 (remise en vente de 1796 avec seulement des nouv...