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Affichage des articles du mars, 2025

« […] Nous ne devons regarder l’éloge de l’entier dénuement, que comme l’effort estimable de gens bien intentionnés, pour faire supporter patiemment aux misérables un état qui pourrait les rendre dangereux. » par Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne. Note de bas de page, Page 6 de la première partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

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  « […] Nous ne devons regarder l’éloge de l’entier dénuement, que comme l’effort estimable de gens bien intentionnés, pour faire supporter patiemment aux misérables un état qui pourrait les rendre dangereux. » Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, Note de bas de page, Page 6 de la première partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

« Pourvu que l’on possède le cœur d’une femme, qu’importe que l’on soit le premier ou le dixième ? L’injuste prétention d’une préférence exclusive, est née d’un amour-propre déraisonnable et despote : c’est un des vices introduits par l’état de sociabilité, tout-à-fait opposé au vœu de la nature. » — Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, Note de bas de page, Page 47 de la seconde partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

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  « Pourvu que l’on possède le cœur d’une femme, qu’importe que l’on soit le premier ou le dixième ? L’injuste prétention d’une préférence exclusive, est née d’un amour-propre déraisonnable et despote : c’est un des vices introduits par l’état de sociabilité, tout-à-fait opposé au vœu de la nature. » — Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, Note de bas de page, Page 47 de la seconde partie de la Confidence nécessaire, A Cambridge, 1769

Les Contemporaines, ou Avantures des plus jolies Femmes de l'âge présent. Introduction.

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  Quand j’étais jeune, j’écoutais par ignorance, & je gardais le silence par timidité, par un certain orgueil qui venait d’un sentiment très-vif de mon insuffisance. À présent, que je ne suis plus jeune, j’écoute pour m’instruire : je parle peu ; celui qui se répand toujours au-dehors, est bientôt épuisé : Je me réserve de parler, lorsque je serai Vieillard ; car alors on est paresseux d’écrire. C’est un pénible travail que d’écrire ! S’il n’était quelquefois accompagné de plaisir, il serait au-dessus des forces de l’Homme. Permettez, honorable Lecteur, que je vous rende compte de la manière dont me sont parvenues les Nouvelles que j’ai rassemblées pour votre amusement. Lorsque j’aperçois quelque jolie Personne, je suis curieux de la connaître, à proportion de sa beauté. J’y réussis facilement : un Particulier fort répandu, qui m’a pris en affection, je ne sais pourquoi, mais sans doute parce qu’il me suppose quelque talent, & qui m’aime en raison du bien que son imagina...