Rétif de la Bretonne et ses imprimeurs. Liste chronologique des imprimeurs des ouvrages de Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne.

Les études sur les ouvrages de Nicolas-Edme ne manquent pas. Cependant après avoir lu un bon nombre d'entre elles, il m'a paru évident qu'on s'était le plus souvent intéressé au contenu de son œuvre littéraire, à l'analyse (parfois très poussée) de cette foisonnante masse de plus de deux cent volumes imprimés. Son style a été critiqué, disséqué, son orthographe a fait l'objet d'études particulières, ses relations aux femmes, au sexe et à l'amour tout autant. Sa biographie a été décortiquée à la virgule près, son profil est presque complet, et tout ceci méritait bien, selon nous, de faire couler autant d'encre depuis plus d'un siècle et demi et les premières ébauches jetées au vent par Charles Monselet puis par Paul Lacroix. La deuxième moitié du XXe siècle nous a donné les savantes études littéraires rétiviennes de Pierre Testud, son spécialiste et éditeur commentateur. D'autres auteurs ont donné bien d'autres études qu'il est bon de connaître pour savoir son Rétif par cœur ! Cependant donc il nous manque quelque chose qui, nous semble-t-il, n'a pas été donné, ou, tout au moins, ce quelque chose se trouve éparpillé un peu partout dans les différentes études et bibliographies rétiviennes. Ce quelque chose qui nous manque, c'est pour chaque ouvrage donné par Rétif de la Bretonne connaître précisément le nom de l'imprimeur correspondant. On sait que plusieurs ouvrages de Rétif de la Bretonne ont été imprimés par ses soins propres (à la casse du compositeur typographe qu'il était), en tout ou partie. Mais certains seulement. Les autres ouvrages, officiellement donnés par Rétif de la Bretonne ou contrefaits en France ou à l'étranger, sont sortis de divers ateliers parisiens. Lesquels ? Il nous a semblé qu'établir un récapitulatif chronologique de ses ateliers d'imprimerie mis à contribution pour ces impressions, en s'appuyant sur les différentes études de Paul Lacroix, de Rives-Child, de Pierre Testud, etc., serait un travail utile pour le bibliophile soucieux de savoir d'où sont sortis tant de volumes à la physionomie si variée. Nous essaierons donc de dresser une liste aussi complète que possible des "imprimeurs" de Rétif de la Bretonne, en ajoutant quand nous le pourrons (souvent selon les dires de Rétif lui-même), tous détails relatifs aux travaux d'impression et de librairie, le chiffre du tirage quand il est connu ou estimé, quelques anecdotes se rapportant à ce travail typographique.

Cet article sera mis à jour en continu au fur à mesure de la rédaction et des découvertes.


Bertrand Hugonnard-Roche


RETIF DE LA BRETONNE ET SES IMPRIMEURS


1 - LA FAMILLE VERTUEUSE. 1767.

Page de titre de La Famille vertueuse, premier ouvrage de Rétif de la Bretonne
Dernière page imprimée du quatrième et dernier volume de La Famille Vertueuse
Il est imprimé "De l'imprimerie de Quillau, M. DCC. LXVII."




Adresse de librairie présente sur la page de titre : chés la veuve Duchesne, rue Saint-Jacques, au-dessous de la fontaine Saint-Benoit, au Temple du Goût. 1767. 4 vol. in-12. Aucune illustration.

"Par M. DE LA BRETONE." (imprimé sur le titre)

Tirage à 2.000 exemplaires (Monselet)

"De l'imprimerie de Quillau, M. DCC. LXVII." (imprimé à la fin du quatrième volume). Rétif était prote chez F. Quillau. 

Imprimerie : Quillau, François-Augustin (1743-1804). Fils puîné de Gabriel-François Quillau ; reçu libraire en avril 1763 et imprimeur en juillet 1764, en succession de sa mère, veuve de Gabriel-François. Imprimeur du "Journal de Paris" de sa création en 1777 à sept. 1790. (IdRef).

N'a jamais été réimprimé ni contrefait.

"Il en restait encore des exemplaires en 1784 lorsque Rétif rédigea la Revue des ouvrages de l'Auteur, pour faire suite aux Figures du Paysan Perverti.  Il expliquait alors la lenteur de la vente de son livre, en disant : "L'orthographe, qui est conforme à la prononciation, fit tort à la vente. [...] Il composa, l'année qui suivit son retour, cinq autres ouvrages, la Confidence nécessaire, Lucile, ou les Progrès de la vertu, le Pied de Fanchette, la Fille naturelle et le Pornographe. Il travailla de l'imprimerie, sur tous ses ouvrages excepté Lucile, en même temps auteur et ouvrier ; il composait souvent des passages entiers, sans manuscrit, et les endroits faits à la casse, sans copie, sont toujours le meilleurs, le mieux écrits, les mieux pensés." (Lacroix).

"La Famille vertueuse, qui a cinquante-une feuilles, fut vendue à Mme Duchesne à raison de quinze livres la feuille ; soit 765 fr. Jamais si grosse fortune n'avait appartenu à Rétif, qui s'empressa de quitter la place de prote qu'il occupait chez l'imprimeur Quillau, pour se livrer exclusivement à la littérature." (Monselet).

"J'entrai, dit Rétif, chez F.-A. Quillau pour régir son imprimerie, vers le 2 juillet 1764 ... Je remplis mon devoir comme aucun prote de Paris ne l'a rempli ... Je réussis, à force de travail et d'exactitude. Je montai, en trois années d'administration, son imprimerie de quatre à douze presses... Tous mes moments de loisir, sous la charge accablante de soixante-six ouvriers, furent employés à la composition de mon premier ouvrage, intitulé la Famille vertueuse ..." (Monsieur Nicolas, ed. Liseux, IX, p. 195-196).

"Je vendis la Famille vertueuse à la dame veuve Duchesne, quinze livres la feuille ; l'ouvrage en fit cinquante et une ; et je me crus très riche ! Jamais si grosse somme ne m'avait appartenu. On imprima, sous ma double diction de prote et d'auteur, chez F.-A. Quillau, dans les six premiers mois de 1767, mais l'ouvrage ne parut qu'à la Saint-Martin... J'avais achevé le manuscrit de la Famille vertueuse, avec la fin de 1766, on commença l'impression le 20 janvier 1767. J'étais ivre de joie de me voir imprimé. Les quatre volumes furent achevés au mois de mai ... Je résolu de me consacrer tout entier à la littérature." (Monsieur Nicolas)


2.1. - LUCILE, OU LES PROGRES DE LA VERTU. 1768.


Adresse sur le titre : A Québec, et se trouve à Paris chez Delalain, libraire, rue Saint-Jacques. Valade, libraire, rue de la Parcheminerie, maison de M. Grangé. 1768. Petit in-12 de XVI et 198 pages.

Tirage à 1.500 exemplaires (Lacroix) selon la Revue des Ouvrages de l'Auteur (1784). Il a été tiré quelques exemplaires sur papier de Hollande (Lacroix). Rétif précise lui-même dans Monsieur Nicolas avoir fait Lucile en vingt jours. Lucile fut vendu "au juif Valade" qui en tira 1.500 exemplaires au lieu de 1.000, nombre convenu "afin que j'eusse quelque chose en seconde édition. Il fit (Valade) pis encore : on le contrefit en province, de son aveu, moyennant un nombre d'exemplaires, qu'il vendit à Paris ; réservant toujours un petit nombre de ceux que je connaissais, pour me prouver que son édition n'était pas épuisée."


2.2. - LUCILE, OU LES PROGRES DE LA VERTU. 1769.


Page de titre de Lucile (contrefaçon)


Adresse sur le titre : A La Haye, et se vend A Francfort chez J. G. Eslinger, Libraire, 1769. 1 vol. in-18 de 174 pages. Aucun nom d'auteur sur le titre.

"C'est sans doute la contrefaçon, faite en province, avec le consentement tacite du libraire Valade." (Lacroix).

Rives-Child n'en dit rien de plus. On ne sait ni le tirage, ni l'imprimeur qui reste à trouver (probablement en province donc).


2.3. - LUCILE, OU LE PROGRES DE LA VERTU. 1769.
Adresse sur le titre selon le Bulletin mensuel du libraire Alvarès en juin 1863 : Francfort et Leipzig, en Foire, 1769, in-12. (Lacroix). Aucun nom d'auteur sur le titre.

Selon Lacroix : "Cette édition, qui n'est peut-être que la contrefaçon (n°3) mentionnée ci-dessus, est citée dans le Bulletin mensuel du libraire Alvarès, n°1, 7e année, juin 1863." (Lacroix). On sait désormais que ce commentaire est infondé.

Rives-Child la décrit pour la première fois sous le n°5 de sa bibliographie. "Un vol. in-12, de XII pages (épître, préface et table), et 121 pages (Bibliothèque nationale ; British Museum).

On ne sait ni le tirage, ni l'imprimeur qui reste à trouver.


2.4. - LA FILLE ENTRETENUE ET VERTUEUSE, OU LES PROGRES DE LA VERTU. [LUCILE, OU LE PROGRES DE LA VERTU]. 1774.
Adresse sur le titre : Imprilé à La Haye, et se vend à Paris, chez De Hansy, libraire, rue St-Jacques, près celle des Mathurins. 1774.  Un vol. in-12 de XVI pages (y compris le titre et le faux-titre) et 198 pages. Aucun nom d'auteur sur le titre.

Selon Lacroix : "Cette édition a été cartonnée". Rétif a dû remplacer quelques pages pour obtenir le visa du censeur. Rétif a, dans cette édition, ajouté un chapitre dédié aux mânes de Lucette la libertine. (Lacroix). Lacroix ne dit rien sur l'imprimeur.

Rives-Child ne donne aucune information supplémentaire.

On ne sait ni le tirage, ni l'imprimeur qui reste à trouver.


2.5. - LA FILLE ENLEVEE, ENTRETENUE, PROSTITUEE ET VERTUEUSE, OU LES PROGRES DE LA VERTU. 1774.


Cette édition  n'est autre que la précédente, avec un changement de titre et des cartons (Lacroix).

Rives-Childs précise : "Dans la liste des ouvrages de l'auteur qu'on trouve à la fin du tome IV de la première, et du tome III de la seconde édition du Paysan perverti, Rétif fait mention de cette édition ainsi : "On vient d'en donner comme seconde édition [de Lucile], sous le titre de la Fille enlevée, etc., en deux parties." (Rives-Childs)

On ne sait ni le tirage, ni l'imprimeur qui reste à trouver.


2.6. - L'INNOCENCE EN DANGER, OU LES EVENEMENS EXTRAORDINAIRES. 1779.


Adresse sur le titre : "A Liège, chez de Boubers, imprimeur-libraire, à l'Homme sauvage, rue du Pont. 1779." Un vol. petit in-12 de 124 pages.

Selon Lacroix : "Cette contrefaçon a été faite sur la première édition de Paris. [...] le contrefacteur, pour déguiser son larcin, a changé les premières lignes du commencement et les dernières de la fin de l'ouvrage."

Imprimé par Boubers à Liège selon le titre. On ne connait pas le tirage.


2.7. - ZOE, OU LES MOEURS DE PARIS. An VI. (1797/1798).
Adresse sur le titre : "A Paris, chez Leroux, Libraire, rue Thomas-du-Louvre, N°426, vis-à-vis les Ecuries de Chartres. De l'imprimerie de Digeon, Grand-rue-Verte, faubourg Honoré, N°1126. An VI." 2 vol. in-12 de 119 et 118 pages.

Par F. P. A. Malençon (imprimé sur le titre).

Selont Lacroix qui reprend Monselet : "Ou c'est un plagiat effronté, ou c'est une spéculation de Restif". Les noms ont été changés. Lucile devient Zoé. Lacroix précise : "C'est Rétif qui aura publié cette édition sous un titre trompeur ; il n'eût pas souffert une contrefaçon de ses ouvrages, faite ostensiblement à Paris.

Rives-Childs précise qu'il y a deux gravures (une en frontispice de chaque volume). Rives-Childs ne dit rien de plus.

Imprimé par Digeon à Paris. Le tirage n'est pas connu. Certains exemplaires ont des gravures.


2.8. - LA PROSTITUEE DEVENUE VERTUEUSE. VERS 1802.



Edition évoquée par Lacroix qui n'en dit rien si ce n'est que c'est Rétif qui la donne (in-18).

Cette édition n'est pas citée par Rives-Childs. Nous n'en n'avons pas trouvé trace (aucun ouvrage sous ce titre au CCfr). On peut douter de son existence en l'état actuel de nos connaissances.


3.1. - LE PIED DE FANCHETTE. 1769.


Adresse sur le titre : Imprimé à La Haie, et se trouve à Paris, chez Humblot, libraire, rue St-Jacques, près St-Yves. Quillau, imprimeur-libraire, rue du Fouarre, 1769 (titre encadré entièrement rouge). 3 parties petit in-12 de 160 pages (la dernière mal chiffrée 190), 148 et 192 pages.

Tirage à 1.000 exemplaires suivant la Revue des ouvrages de l'Auteur (1784).

"On l'a contrefaite plusieurs fois en province" (Rétif).

"Je vous avoue qu'il y en a  que je suis fâché qu'on ait traduits ; le Pied de Fanchette est un ouvrage manqué, depuis le quatorzième chapitre ; le succès qu'il a eu ici et quatre éditions ne m'en font pas accroire... J'ai fait une seconde édition du Pied de Fanchette, un peu meilleure que la première, en deux volumes, au lieu de trois, mais sans avoir rien retranché ; au contraire elle commence par un Avertissement d'une page, qui n'est ni dans la première ni dans la seconde édition, ni dans les contrefaçons." (Rétif - extrait d'une lettre de Rétif publiée à la fin du tome XIX des Contemporaines, seconde édition).

"J'imprimai, chez Quillau, mon Pied de Fanchette, au mois de septembre 1768" (Rétif, Monsieur Nicolas). L'ouvrage a paru à la fin de l'année 1768 (La Vie de mon Père).


3.2. - LE PIED DE FANCHETTE. 1769.


Adresse sur le titre : A Francfort et à Leipzig, en Foire. 1769. 2 parties en 2 volumes in-12 de 190 (non compris la table des chapitres non chiffrée) et 172 pages (non compris un feuillet de table non chiffré).

"Contrefaçon imprimée en Suisse, probablement à Neuchâtel, autant qu'on peut en juger par le caractère et les fleurons, genre rocaille" (Lacroix).

Rives-Childs n'ajoute rien de plus.

Le tirage et l'imprimeur ne sont pas connus.


3.2bis - LE PIED DE FANCHETTE. 1769.



Adresse sur le titre : A La Haye, et se vend à Francfort, chez J. G. Eslinger, Libraire, 1769. 3 parties in-12. 126, 122, et 164 pages. Edition seulement signalée par Lacroix qui ne l'a pas vue. Les titres sont imprimés en rouge et noir. Le fleuron de titre diffère pour chaque partie. Rives-Childs en possédait un exemplaire.

Le tirage et l'imprimeur ne sont pas connus.


3.3 - LE PIED DE FANCHETTE. 1776.

Adresse sur le titre : Imprimé à La Haie. 1776. 2 parties en 1 vol. in-12 de 290 pages et 1 feuillet de table.

"Seconde édition, tirée à 500, où est un épilogue qui manque aux contrefaçons" (Rétif, Revue des ouvrages de l'Auteur, 1784).

"Restif, dans l'Avis de l'Auteur sur cette édition, qui est la seconde, dit que la première était pleine de fautes, "non d'impression, mais d'auteur" ; il s'en excuse sur des chagrins domestiques survenus comme il en était au quatorzième chapitre ; il désavoue trois ou quatre éditions furtives, imprimées à son détriment, et constate les changements considérables qu'il a cru devoir faire, surtout dans la troisième partie. Ces changements sont, en effet, très nombreux : les trois parties ont été réunies en deux ; les intitulés des chapitres sont tout à fait différents dans les deux éditions, et la seconde n'en a plus que 52 au lieu de 53." (Lacroix).

Rives-Childs signale deux gravures non signées qui servent de frontispices aux deux parties de cette édition, non signalées par Lacroix et Monselet. Ces gravures faites en même temps ou peu après celles du Quadragénaire par Berthet n'ont sans doute été ajoutées après coup qu'à quelques exemplaires.

On ne sait pas chez quel imprimeur cette seconde édition a été donnée, sous la direction de Rétif.


3.4 - LE PIED DE FANCHETTE. 1776.


Adresse sur le titre : Troisième édition. Imprimé à La Haie, 1786 (i.e. 1798). 2 parties en 2 vol. in-12 de 384 pages (la première partie s'achève à la page 172). Avec deux jolies gravures anonymes. (Lacroix).

"Troisième édition" qui offre peu de différences avec la seconde (Lacroix).

Lacroix l'indique comme rare sans indiquer de tirage. Les gravures manquent souvent (Lacroix). Elle aurait été imprimée à Paris et non à La Haie, selon Lacroix.

Edition revue par Rétif qui y a ajouté quelques notes.

Selon une note parue dans l'Intermédiaire des chercheurs et des curieux (1874) par J. Asezat cette édition n'aurait été imprimée qu'en 1794 (la date est citée dans le texte à la page 376).

Mais selon Rives-Childs qui cite une lettre inédite de Rétif, cette édition serait de 1798. (Cf. Lettres inédites, p. 50).

On ne sait pas chez quel imprimeur cette troisième édition a été donnée en 1798, sous la direction de Rétif.


3.4 - LE PIED DE FANCHETTE. 1776.

Adresse sur le titre : Cinquième édition. A Paris, chez Cordier et Legras, imprimeurs-libraires, rue Galande N°50, An VIII (1800). 3 vol. in-18 de 174, 180 et 180 pages. Avec 3 figures. Le nom de Rétif est sur les titres. 

"Une partie de cette édition a été tirée dans le format in-12" (Lacroix).

"Cette édition est fort augmentée" (Rives-Childs)

C'est Rétif qui donne cette ultime édition du Pied de Fanchette. Edition très correcte, très augmentée et bien imprimée selon le compte rendu qui en a été fait en 1800 (Journal typographique et bibliographique).

On ne sait pas le tirage. L'imprimeur est désigné sur le titre.


4.1 - LETTRES DE LORD AUSTIN DE N*** [LA CONFIDENCE NECESSAIRE]. 1769.
Adresse sur le titre : A Cambridge, et se trouve à Londres, chez Nourse et Snelling. 1769. Deux parties in-12 de XVI-248 pages pour la première partie et 215 pages pour la seconde. Seuls les faux-titres portent : "La Confidence nécessaire". 

Lacroix indique qu'il existe des exemplaires avec cette adresse sur la première partie : "A Francfort, chez van Duren. Et se trouve à Paris chez Gaugry, libraire, rue des Mathurins." Sur la seconde partie : A Cambridge.

Tirage à 1.500 exemplaires suivant la Revue des ouvrages de l'Auteur (1784).

Le manuscrit fut confié à un libraire colporteur nommé Kolman qui le fit imprimer, mais qui ne donna pas un sou à l'auteur (Lacroix).

"Commencée à Sacy, la Confidence nécessaire fut continuée dans les derniers mois de 1767 et les premiers de 1768, mais abandonnée trois fois (Rétif, Monsieur Nicolas). Elle fut achevée à Paris en 1768 avec l'aide d'un anglais, Powell, imprimeur à Portsmouth, qui se trouvait à Paris en 1768 (Rétif, Monsieur Nicolas). Il parut au commencement de 1769 (Liste des ouvrages, la Vie de mon père, éd. 1788)." (Rives-Childs).

On ne connait pas l'imprimeur de cette première édition.


4.2 - LA CONFIDENCE NECESSAIRE, OU LETTRES DE MYLORD AUSTIN DE N***. 1769.
Adresse sur le titre : Imprimé A LA-HAIE. 1769. Deux parties en 2 vol. petit in-8. 116 et 194 pages.

Lacroix ne donne aucune précisions sur cette édition.

Rives-Childs donne un tirage de 500 exemplaires (d'après la Revue des ouvrages de l'Auteur de 1784 qui donne ce tirage pour une seconde édition de 1778 - qui n'existe pas)

On ne connait pas l'imprimeur de cette édition.


5.1 - LA FILLE NATURELLE. 1769.

à suivre ...






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