« Tôt ou tard, on doit un tribut à l’amour. Heureux qui le paye dans l’âge de plaire, & qui trouve alors l’Objet qui doit fixer son cœur ! que de peines & de chagrins il s’épargne ! que de folies & de mépris il évite ! Ah ! les Moralistes ont raison ! il faut fuir l’amour ; c’est le poison de la vie, pour les Infortunés qui ne doivent plus espérer de retour ! »

 



« Tôt ou tard, on doit un tribut à l’amour. Heureux qui le paye dans l’âge de plaire, & qui trouve alors l’Objet qui doit fixer son cœur ! que de peines & de chagrins il s’épargne ! que de folies & de mépris il évite ! Ah ! les Moralistes ont raison ! il faut fuir l’amour ; c’est le poison de la vie, pour les Infortunés qui ne doivent plus espérer de retour ! »


(Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, Les Contemporaines, 97e nouvelle, « La femme tardive, ou la dernière Aventure d'une femme de 40 ans », t. XVII, 1782)

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